En janvier dernier, le Bureau lausannois pour les familles (BLF) lançait un appel pour récolter des témoignages liés à la charge mentale. Près de 200 personnes, essentiellement des femmes mais aussi quelques hommes, ont fait part de leurs expériences. 

Vous le savez. Vos amis, vos parents, vos enfants le savent. Vos collègues le savent. La société le sait. La charge mentale n’est plus un mythe mais une réalité. Devenu un concept théorique en sciences sociales, elle repose sur les épaules des femmes en général et des mères en particulier. Ce sont elles qui portent bien souvent le poids de la responsabilité du ménage, de la famille, du couple – entre autres.

C’est pour cela que le Bureau lausannois des familles (BLF) a voulu, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, la mettre en lumière. Les témoignages récoltés ont été thématisés, avant de servir de fils conducteurs à la réalisation de capsules vidéo qui mettent en scène des situations vécues.

Pour inscrire la démarche dans une réflexion sociétale plus large, les différents messages ont été complétés par l’intervention de Nicky Le Feuvre, Professeure ordinaire à l’UNIL. Son éclairage en vidéo ci-dessous.

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CHARGE MENTALE, DÉFINITION

La charge mentale est une injonction informelle obligeant essentiellement les femmes à être constamment en alerte, à devoir penser à tout, pour elles-mêmes, pour les enfants, pour leur partenaire et pour l’organisation générale du foyer.

La philosophe Nicole Brais (Université Laval de Québec) la définit comme étant « un travail de gestion, d’organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectifs la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence ».