La Consultation de couple et de sexologie offre une nouvelle prestation destinée à tout couple qui souhaite porter un regard ponctuel sur sa relation.

Bilan de couple

Le Bilan de couple proposé à PROFA s’inspire de la thérapie de couple centrée sur les émotions. Notre Bilan porte sur la capacité de chacun·e à maintenir la confiance et à construire des interactions positives avec l’autre. 

Il s’agit dans ce Bilan de prendre un moment de réflexion, avec l’aide d’une professionnelle de la consultation de couple, pour explorer les sentiments d’attachement et de sécurité affective, ainsi que les styles d’interactions entre les membres du couple.

Ainsi, le but de ce Bilan est de mettre en évidence le niveau de connexion émotionnelle et de confiance nécessaires pour aborder les sujets sensibles de manière constructive et évolutive.

Ce Bilan permet également d’entrevoir les possibilités de transformation de la relation.

Le Bilan de couple a lieu à Morges, Renens et Vevey avec une professionnelle de la consultation de couple.

Le Bilan de couple

  • est ponctuel (une séance de deux heures)

  • est accessible (CHF 80.-)

  • est conduit par une professionnelle de la consultation de couple
  • n’est pas normatif
  • est confidentiel

« Je me demande parfois ce que nous faisons encore ensemble. On ne partage plus rien. »

Les situations dans lesquelles les partenaires engagé·e·s dans une relation de couple parviennent difficilement ou plus à se parler, à se faire entendre par l’autre, font partie des champs d’action des consultant·e·s de couple du service.

A la consultation de couple, nous proposons un espace de dialogue dans lequel chacun des partenaires est invité à s’exprimer, partager son vécu dans le respect des vulnérabilités et des forces de chacun.

Grâce à la position de neutralité du·de la consultant·e de couple, les partenaires se font entendre et apprennent à entendre l’autre.

En fonction des découvertes, des expériences ou encore des étapes de vie, les sentiments peuvent évoluer, être questionnés, s’intensifier ou diminuer.

Nos professionnel·le·s vous accompagnent et vous proposent un espace bienveillant afin de prendre un moment de réflexion sur la relation, d’explorer les sentiments d’attachement et de penser aux évolutions possibles de la relation.

« Je reçois beaucoup d’affection de mes enfants, mais je n’arrive plus à en donner à mon mari. Je ne ressens plus de désir, ma libido a disparu ».
« Ma femme ne m’a pas laissé de place, elle a tout voulu gérer à sa façon. »

La sexualité touche à la fois au corps et aux sensations, au sentiment de soi et aux émotions, ainsi qu’aux manières d’entrer en relation avec les autres et au contexte socio-culturel de chacun·e. Elle fait également l’objet d’importants dispositifs normatifs (injonction au désir et au plaisir sexuel, injonction à la performance, sexualité comme élément constitutif de l’épanouissement des individus) qui ne correspondent pas systématiquement aux pratiques des personnes. Les consultant·e·s de couple et sexologues du service sont conscient·e·s de ces enjeux et adoptent une posture non-jugeante, inclusive et bienveillante.

Motifs de consultations régulièrement évoqués :

  • Manque de désir sexuel
  • Douleurs – inconfort
  • Difficultés d’érection
  • Difficultés d’éjaculation
  • Manque de sensations
  • Difficultés en lien avec l’orgasme
  • Incompatibilités sexuelles
  • Pratique sexuelles dites atypiques

Les consultations de sexologie offrent un espace de réflexion et d’écoute dans un cadre sécurisant et professionnel. Les séances sont confidentielles et peuvent être proposées avec le ou la partenaire et/ou en individuel.

Pour plus d’information, voir Consultation de sexologie

« Nous avons chacun deux filles d’un premier mariage et on n’a pas eu d’autre choix, mes filles et moi, que de venir vivre dans la maison de mon ami. Et du coup, eux y avaient déjà leur place. Mais pas nous trois. La cohabitation n’est vraiment pas simple, nous avons des divergences importantes sur l’éducation et nous ne supportons pas les remarques de l’autre. Mais on s’aime et on veut trouver une solution pour s’en sortir.»

La transition qu’effectue un couple en fondant une famille (quelle qu’elle soit) est un passage qui demande parfois des réajustements et des aménagements relationnels, ainsi qu’une réflexion sur les rôles et places de chacun·e.

La famille élargie est également touchée par cette nouvelle inscription intergénérationnelle, chacun devant trouver et s’approprier une nouvelle place. Dans ces situations, un travail transgénérationnel peut être effectué avec un·e professionnel·le au travers de l’exploration des héritages culturels/familiaux et des moyens de composer avec dans une nouvelle configuration.

La consultation de couple ne reçoit pas d’enfants et ne propose pas de thérapie familiale. Elle est cependant ouverte à tout personne seule ou engagée dans une relation de couple qui se questionne ou rencontre des difficultés en lien avec les questions liées à la famille et la parentalité.

Nos consultant·e·s s’engagent à offrir des services sensibles aux spécificités et respectueux des minorités sexuelles (lesbiennes, gays, bisexuel·le·s, transgenre) et des différentes constellations familiales.

Actualité !
Etude actuellement menée en collaboration avec l’Université de Lausanne dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel et financée par le Fonds National de la Recherche Scientifique :

La Consultation de couple et de sexologie participe à cette étude, qui a pour but de comprendre si les couples qui sont aussi parents pourraient bénéficier d’un modèle de thérapie spécifiquement développé pour eux.

Ce projet concerne les couples qui ont un ou plusieurs enfants âgés de 0 à 16 ans qui vivent avec eux, quotidiennement ou de manière ponctuelle (p. ex. en situation de garde partagée).
Lors de la demande de rendez-vous et lorsque la situation familiale correspond à ces critères spécifiques, un·e consultant·e de couple prend contact avec le couple afin de transmettre de plus amples informations.

Une participation à cette étude serait bien entendu fort précieuse pour la recherche en cours et pour les professionnel·le·s travaillant avec les couples.

Les consultant·e·s de couple sont régulièrement amené·e·s à travailler sur les impacts de l’annonce d’une maladie chez l’un·e des partenaires d’un couple. Ils·elles accompagnent les personnes dans la gestion de l’annonce de la maladie, la manière de voir le corps de l’autre changer, le voir souffrir, la crainte de le perdre. Ils·elles leur permettent également de trouver une place propre dans une configuration relationnelle qui peut être transformée par l’inclusion de nouvelles figures comme celles du corps médical.

Chaque couple a sa propre définition de l’intimité qui ne concerne pas exclusivement les relations sexuelles. Pour certains, l’intimité s’apparente davantage à de la tendresse ou à de la complicité. L’apparition de la maladie nécessite bien souvent une redéfinition de la sexualité, en particulier lorsque les conjoints entretenaient de fréquents rapports sexuels. Les consultant·e·s invitent donc les partenaires à explorer la sensualité, plutôt que de chercher à tout prix à atteindre une forme de «performance sexuelle».

Une attention est également portée à la relation soignant/soigné qui peut s’instaurer entre les partenaires et une réflexion peut alors être proposée autour de la recherche d’un nouvel équilibre relationnel.

En parallèle des services offerts par PROFA, les assistant·e·s sociaux·ales de la Ligue vaudoise contre le cancer, présent·e·s dans tout le canton, proposent un soutien concret et une écoute personnalisée aux personnes malades ainsi qu’à leurs conjoint·e·s.

« Depuis qu’il est à la retraite il est toujours à la maison. On se supporte mal. »

Lors de l’entrée à la retraite d’un ou des deux partenaires, et si le besoin s’en fait ressentir, des réaménagements sont possibles. Il peut s’agir de palier à une forme d’ennui, gérer des changements dans les activités sociales et professionnelles, redéfinir parfois ses valeurs et ses projets.

Avec l’aide d’un·e consultant·e de couple, les personnes en situation de retraite peuvent échanger autour d’une nouvelle configuration relationnelle en explorant les centres d’intérêts de chacun·e, les besoins de solitude ou de projets individuels et en commun, les attentes affectives et/ou sexuelles.

« Cela ne va plus du tout entre nous depuis très longtemps et je pense à me séparer de mon conjoint. »

La décision de se séparer de son compagnon ou de sa compagne est délicate et peut être source de stress et d’inquiétudes : peur de la réaction du ou de la partenaire, insécurités, sentiment de solitude, peur de perdre les bons souvenirs de la relation, etc.
Toutefois, la séparation peut également conduire à un mieux-être relationnel en permettant aux conjoint·e·s de se sentir davantage en accord avec eux·elles-mêmes.
Une phase d’ambivalence et d’incertitude est souvent présente et témoigne d’un processus de réflexion en cours quant à l’avenir de la relation. Il est important de s’accorder ce temps de réflexion afin de comprendre ce qui amène au questionnement : est-ce la séparation qui est réellement souhaitée ou un changement dans la relation de couple ?
Avec l’aide d’un·e consultant·e de couple, le couple ou la personne seule, peut mettre des mots sur ce qu’il·elle traverse, clarifier les besoins et les attentes de chacun·e et réfléchir aux suites possibles. 

Séparation et enfants

« Je t’en veux de me quitter, tu détruis notre famille et tu fais souffrir nos enfants! »

Lorsqu’il y a des enfants, les couples peuvent avoir la crainte que leur séparation les affecte négativement et les fasse souffrir. Une séparation peut bouleverser l’organisation quotidienne, et travailler à un cadre sécurisant peut permettre aux enfants d’intégrer les changements à leur rythme.
En présence d’un·e professionnel·le, les inquiétudes et les émotions de chacun·e peuvent être discutés afin de permettre aux ex- conjoint·e·s de maintenir une relation co-parentale saine et les soutenir vers les changements à effectuer.

Quand le deuil s’invite dans le couple

« Ma femme a perdu son frère tragiquement. Elle l’aimait beaucoup. Je la sens souvent fâchée ou triste, mais on ne peut pas en parler. »

Que ce soit un·e collègue, un·e proche ou un·e membre de la famille, perdre un être cher constitue un événement qui peut avoir des conséquences néfastes sur le couple.
Dans un couple, l’un·e des partenaires peut faire part de sa douleur de façon démonstrative alors que l’autre l’exprime de manière plus réservée. Ces différences créent parfois de l’incompréhension, un sentiment de solitude et d’isolement au sein du couple.
Il est également complexe et délicat de savoir comment accompagner son ou sa partenaire lorsqu’il ou elle vit un deuil et quel rôle occuper.
Pouvoir en parler en présence d’un·e professionnel·le permet de mettre des mots sur les émotions et les vécus de chacun·e et offre un cadre sécurisant pour élaborer les pertes.

« Mon partenaire m’insulte quand je l’énerve… Peut-être que je le mérite? »

La violence conjugale n’est pas une dispute, elle atteint la personne dans son intégrité psychique, physique et/ou sexuelle, et s’accompagne généralement d’un sentiment de peur et de contrainte chez la victime. La violence conjugale peut prendre différentes formes qui, en général, se cumulent :

  • La violence psychologique: humiliations, chantages, harcèlement, menaces, etc.;
  • La violence verbale: insultes, moqueries, crises, etc.;
  • La violence économique: contrôle des dépenses, privation d’argent, etc.;
  • La violence physique: gifles, coups, étranglements, etc.;
  • La violence sexuelle: viol, contrainte à des actes sexuels non consentis, etc.

La violence au sein du couple peut se retrouver chez les deux partenaires, on parle alors de violence symétrique, ou seulement chez un des deux qui exerce sur l’autre une relation d’emprise dont la violence est une des manifestations. Si la violence psychologique est souvent minimisée, il est important de rappeler que les mots peuvent parfois être plus durs et plus destructeurs que les coups.

Les consultant·e·s du service sont attentif·ve.s à ces éléments et sont à même d’identifier des situations de violence lors de séances en couple ou en individuel, même si la question de la violence ne constitue pas le motif de consultation. Un travail thérapeutique autour de ce qui déclenche les cycles de violence et comment le couple peut apprendre à gérer autrement ces situations peut être proposé. Parfois, le climat de sécurité entre les partenaires peut être évalué comme insuffisant pour permettre ce travail. Dans ce cas, les consultant·e·s proposeront d’autres structures plus adaptées.

Quand la violence se produit dans un contexte familial, les consultant·e·s vont évaluer si le couple peut entendre la souffrance de son·ses enfant·s. Si ce n’est pas le cas, il sera parfois jugé nécessaire d’entreprendre d’autres démarches pour assurer la protection de ou des enfants.

NUMEROS UTILES:

  • Police: Numéro d’urgence 117
  • Centre d’accueil MalleyPrairie  (accueil durgence), tél. 021 620 76 76 (24h/24h, 7j/7j.)
  • Unité de médecine des violences – CHUV (constat médical), tél. 021 314 00 60
  • Centre LAVI (informations, accompagnement, dépôt de plainte), tél. 021 631 03 00
  • Centre de consultation Les Boréales (consultations centrées sur les violences intra-familiales) 021 314 66 33
  • Centre de prévention de l’Ale (consultations pour personnes ayant recours à la violence) 021 321 24 00
  • Service de protection de la jeunesse, tél. 021 316 53 53
  • Offices régionaux de protection des mineurs (selon le domicile du mineur concerné), Ouest : 021 557 53 17 ; Nord : 024 557 66 00 ; Centre : 021 316 53 10 ; Est : 021 557 94 69
  • Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (permis de séjour), tél. 021 316 61 24

Le terme « LGBTIQ » renvoie à la diversité des situations en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre et rassemble :

  • les femmes homosexuelles (L= lesbiennes)
  • les hommes homosexuels (G= gays)
  • les personnes bisexuel-le-s (B)
  • les personnes transgenres (T)
  • les personnes intersexes (I)
  • Le « Q » renvoie à deux types de populations : d’une part les personnes refusant de se voir catégorisées comme L, G, B, T, I ou hétérosexuelle (Q= queer). D’autre part, les personnes qui sont en questionnement quant à leurs orientation sexuelle et/ou leur identité de genre (Q= en questionnement).
    Source : groupe Santé PREOS

Les consultant·e·s s’engagent à offrir des services sensibles aux spécificités et respectueux des minorités sexuelles (lesbiennes, gays, bisexuel·le·s, transgenres). Ils·elles accompagnent des couples tout comme des personnes seules qui se questionnent sur leur identité sexuelle et /ou de genre.

Les consultant·e·s du service sont attentif·ve.s au concept d’hétérosexisme qui renvoie à tout système idéologique qui nie, ignore, dénigre et stigmatise toutes formes de comportements, d’identités ou de relations non conformes à la norme hétérosexuelle. Un contexte social hétérosexiste constitue une expérience particulière pour les personnes gays, lesbiennes et transgenres qui peuvent engendrer des problématiques uniques pour les individus ou les couples et familles qu’ils·elles créent.

Les consultations, menées à la Consultations de couple et de sexologie, en couple ou individuel sont guidées par une philosophie qui se définit en opposition au modèle pathologisant du traitement de l’homosexualité et des identités transgenres. Elle résulte des nombreuses études qui démontrent qu’un développement identitaire en harmonie avec une orientation sexuelle à dominance homosexuelle ou à l’identification stable à un genre qui ne correspond pas au sexe biologique est associé à un meilleur ajustement psychologique.

Les attitudes stigmatisantes manifestées par l’environnement social constituent des facteurs affectant le développement de la personnalité et l’adaptation psychologique des personnes issues des minorités sexuelles.

En conséquence, les professionnel·le·s de la Consultation de couple et de sexologie, du Checkpoint et de nos centres de santé sexuelle adoptent une attitude non discriminatoire envers leurs client·e·s dans la pratique et les théories psychologiques de référence.

Si vous vous posez des questions par rapport à votre orientation sexuelle et/ou votre identité de genre ou si vous vous identifiez comme LGBTIQ, PROFA est à même de vous offrir des espaces de dialogue et de soutien dans le cadre de ses différentes consultations de santé sexuelle ainsi qu’au service de consultation de couple et de sexologie :

  • Pour un accompagnement des couples, en individuel ou en couple, à la Consultation de couple et de sexologie
  • Pour les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et pour les personnes trans qui souhaitent faire un bilan de santé sexuelle, au Checkpoint Vaud

Que ce soit pour aborder la gestion de l’argent au sein du couple, un désir d’enfant, la découverte d’une relation extra-conjugale ou encore les différences culturelles dans le couple, ne restez pas seul·e·s face à vos difficultés.

Il existe autant de façons d’être en couple que de personnes et nos professionnel·le·s vous accompagnent vers un mieux-être relationnel dans un espace non-jugeant et confidentiel.

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Nos professionnel·le·s sont là pour vous répondre

Nos partenaires et liens utiles

Programme cantonal d’aide
et conseils pour les couples
problemedecouple.ch

Couple+ www.coupleplus.org

Recherche ISBI

Couples binationaux binational.ch

Ligne vaudoise contre le cancer vaud.liguecancer.ch